7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 12:34

Attention : Spoilers !

 

Doctor Who - The Big Bang [5.13]

Scénariste : Steven Moffat - Réalisateur : Toby Haynes


Les choses se gâtent pour Le Docteur, enfermé dans la Pandorica. Le TARDIS a explosé et le temps est compté car l'Univers s'efface peu à peu de l'existence...

 

Avec le cliffhanger haletant de The Pandorica Opens, on pouvait s'attendre à épisode plein d'action et de rebondissements, vu que quasi tous les ennemis du Docteur étaient réunis en un même endroit...mais non, car on aura affaire à une histoire beaucoup plus timey-wimey, mais aussi beaucoup plus magnifique.

 

On commence tout d'abord avec la même séquence post-générique de The Eleventh Hour, chose assez inhabituelle dans la série, on peut se demander au départ si la BBC ne s'est pas trompé de cassette jusqu'au moment où le TARDIS ne se crache pas dans le jardin de la petite Amelia, où l'on voit le Docteur faire de brèves apparitions avec un accoutrement assez étrange, et où on le voit apparaître avec ce même accoutrement en 102 après JC, alors qu'il était censé être dans la Pandorica. C'est à ce moment qu'on réalise que les choses vont se compliquer un peu à la Blink, beaucoup plus même...

Ce qui a sans doute dérangé la plupart des téléspectateurs est le fait que le Docteur ait donné son sonic screwdriver à Rory, pour que celui-ci le libère de la Pandorica, et que pour, plus tard, le Docteur revienne en 102 après JC pour donner son screwdriver à Rory...mais il y a bien eu un début, non ? On a ici un gros paradoxe, que l'on appelle plus communément "paradoxe de prédestination" (utilisé aussi dans la série Star Strek, ou bien dans le mini épisode Time Crash par exemple), où c'est la conséquence qui provoque la cause, et ainsi de suite, pour boucler la boucle...ce qui peut paraître assez improbable, mais possible dans le whoniverse.

 

Pour en revenir à l'intrigue en elle même, on a ici quelque chose de beaucoup plus calme, qui va se centrer sur un seul et même endroit au fur et à mesure de l'épisode : un musée. Endroit typique pour montrer le temps et les espèces qui s'effacent mais aussi pour montrer certaines anomalies.

On découvre que le TARDIS explosant, se protégeant par le biais d'un "time loop" avec River coincée dedans, était bien la cause de tout cela. On découvre aussi que ce même TARDIS en explosion maintient la vie sur Terre, toutes les étoiles de l'univers ayant implosé...ce qui, d'un point de vue scientifique, peut paraître assez illogique, car si le Soleil aurait implosé, il y aurait eu de gros dégâts.... Mais, de plus, le TARDIS n'aurait pas pu maintenir toute la vie sur Terre, car d'une part vu la distance à laquelle il est et vu sa taille, soit la Terre aurait brûlé, soit il ne maintient en vie qu'un endroit bien défini. Mais cet endroit n'est pas exposé continuellement, car la Terre tourne sur elle même...donc la nuit, le temps devrait être glacial...De plus, vu la distance du TARDIS en explosion, il devrait y avoir une interaction avec la Lune, donc des dégâts aussi...enfin bref.

 

Le point fort de cet épisode est sa profondeur, il faut le regarder au minimum 3 fois pour le comprendre sur le fond, car le coté compliqué peut parfois l'emporter sur ce coté caché.

Le mystère qui tourne autour d'Amy et partiellement résolu, mais on remarque, comme le Docteur, qu'elle est "spéciale", car tout d'abord la petite Amy croit toujours aux étoiles alors que celles-ci n'existent pas, mais aussi car tout va se jouer autour de sa mémoire. La mémoire a été un des arcs de cette saison et on découvre qu'elle va prendre de l'importance au fur et à mesure de cet épisode, lorsque le Docteur, s'étant sacrifié pour remettre toutes les choses en l'ordre, s'efface peu à peu du temps. Toutefois, avant que le Docteur ne soit effacé, il parcours sa timeline en arrière, un peu comme quand on dit que l'on voit sa vie défiler devant ses yeux avant de mourir, cependant cette fois le Docteur n'est pas observateur mais acteur de ce passé. Ainsi, il va laisser de petits messages à Amy, qui ont un sens caché, tout d'abord dans la forêt du Byzantium (donc on avait bien ici un Docteur du futur) pour lui dire qu'elle se souvienne de ce qu'il lui a dit quand elle avait 7 ans, pour ensuite remonter à l'époque des 7 ans d'Amy pour lui raconter cette histoire dont elle doit se souvenir, histoire avec un magnifique sens philosophique ("we're all stories in the end") mais aussi caché car les mots "brand new and ancient" "did I ever told that I stole it, well I borrowed it" "and the bluest blue ever" vont permettre à Amy de se souvenir du Docteur le jour de son marriage, grâce à la phrase traditionnelle "something old, something blue, something borrowed...something blue" qui reprend bien les mots utilisés par Le Docteur...décidément, notre Time Lord est un vrai génie !

 

Pour conclure, The Big Bang, même si moins entraînant que l'épisode précédent, est un épisode magnifique qui nous donne les larmes aux yeux, qui nous montre que Steven Moffat est bien fait pour prendre la série en main malgré que cette saison ait présenté quelques failles (coïncidence ?), mais aussi qui nous rend un peu jaloux du Docteur...qui a réussi à faire sa drunky girafe dance ?

 

Note : 8/10

 

 


 

Bonus :

 

"Fezzes are cool"

 

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